La cabane du garde

Maître des lieux Messages : 197 Date d'inscription : 08/07/2008

Rastero avait donné les dernières consignes au garde.
Le pauvre homme était sans le sou et complètement perdu ici, il parlait peu le français, mais savait se faire comprendre heureusement.
Les clés lui avaient été remises, Rastero était maintenant sur que personne d'inopportun ne viendrait les déranger ici.

Impedisce a noi, non saremo lontano.
Lei ha le chiavi, buongiorno.

Il lui serra la main chaleureusement. L'homme regagna la pièce et commença à déballer ses affaires.

Gens de maison Messages : 8 Date d'inscription : 09/07/2008

Le garde prit les clés et lui sourit, bien longtemps qu'il n'avait pas pu travailler...

Grazie... Fare mi fiducia.

Une fois prêt, il retourne dans la salle et pose son bardas sur la table, sort godet, auge, pain et vinasse, s'installe dans la chaise pieds sur la table, les mains derrière la tête.
C'était parti pour une dure journée de labeur, ou presque...

Parmis les missives reçues par Linoa en ce jour, celle de l'annonce de l'ouverture de la maison de ses amis lui avait le plus plu.
Laissant le travail en cours sur place, elle prit son cheval et se dirigea d'après les indication que le poussinet lui avait envoyé.

Elle s'était vétie de sa cape noire qu'elle adorait, la protégeant de mauvais regards qui pourraient lui être portés, passant ainsi sans qu'on la remarque. Elle stopa l'animal devant les grilles, un garde se présenta ensuite, visiblement italien, elle descendit de sa monture pour se mettre à la hauteur et lui dit

Bonjorn messer, pouvez vous annoncez aux maistres de la maison que Linoa est ici, je vous en remercie d'avance.

Elle regarda le garde faire et s'approcha de l'animal, cet animal qui l'avait tant aider nombre de fois, elle lui carressa l'encolure et attendit.

Gens de maison Messages : 8 Date d'inscription : 09/07/2008

Une jeune femme arriva, le sortant de sa sies... de sa surveillance !
Il s'avança, levant un sourcil en écoutant la dame qui avait un fort accent, ou alors était-ce un dialecte ?

Humm... Buongiorno...
Suis le... garde.

Linoa, si.

Ne sachant trop comment s'exprimer, il consulta la liste que lui avait laissé Rastero. Son doigt pointa sur le nom, Linoa de Tarsatir...
Il hocha la tête et prit la clé du portail.

Bienvenuto Signora

Ami de la famille Messages : 1 Date d'inscription : 11/07/2008

Un messager arriva et frappa à la porte de la cabane du garde.

Impressionné par l'imposante carrure du cerbère, il lui remit un message et fila en vitesse.

Citation :: Mes chers amis,
Voici donc que la famille de Castel Volturno s'installe... J'espère sincérement que je pourrais venir vous rendre visite. Donnez moi l'adresse exacte de votre domaine et je consulterai le Sieur Michelin de La Tlasse Routhyers qui, à l'aide de son Gentil Pigeon Suiveur, pourra m'indiquer le meilleur chemin pour me rendre chez vous.
Il me tarde en effet de vous revoir.
Je suis pour l'heure à Espalion où je vais entamer une retraite estivale dans le saule qui me sert de bivouac.
( http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=337065&sid=b801d0771b1f1f4c5cde32afc47f8ee3 )

Embrassez les enfants pour moi et prenez soin de vous.

Votre ami Titou.

Entendant qu'il s'approchait d'elle le jeune femme se tourna face à lui, le visage découvert de sa capuche, elle le vit consulter un parchemin, son gros doigt glissait sur le papier et s'arrêta, elle le regarda, curieuse, aucuns mots, peut être qu'il ne la comprennait pas d'ailleurs...

Ce fut une fois la clef tournée dans la serrure qu'elle ouvrait, que le garde se tourna vers elle "Bienvenuto Signora", elle devina le sens de ses paroles fort simples, hocha la tête pour le remercier et le suivit, les rênes de son destrier dans une main, l'autre sur le pommeau de son épée par habitude.

Elle eut juste le temps de voir qu'un jeune freluquet, effrayé devant la masse imposante du garde, avait donné un mot à ce dernier et était repartit aussi vite que ses jambes pouvaient le porter.

Elle sourit et continua son chemin dans l'enceinte de la maison des Castel Volturno.

Invité

bonjour, Gardien !

Je suis invité par messire Rastero à venir discuter. Il y'a fort longtemps que nous nous sommes vus, et je suis impatient de le revoir ainsi que sa famille. hâte-toi ! ma route a été longue, et je suis exténué. Je ne me ferai pas prier pour m'asseoir dans un bon siège.

Maître des lieux Messages : 197 Date d'inscription : 08/07/2008

Apparemment le garde s'était endormi, Rastero vînt donc accueillir Gaultier lui même.
La nuit était claire, mais l'invité s'était fait discret.
Un bref échange entre les deux hommes, puis il le fit entrer et l'accompagna.

Regrettée Messages : 3 Date d'inscription : 13/07/2008

Eva qui était accompagnée de son tendre mari et de ses enfants arriva enfin devant la sublime maison de Rast et d'Elfy qui les avaient inviter. Crap les accompagnaient aussi avec lilly qui marcher sagement à côté de sa maman.
Ils l'avait cherché longtemps c'était pas facile de trouver... mais à trois ils avaient trouver, ils s'approchèrent et vu un garde.... eva s'arrêta net devant, l'homme était impressionnent la maison d'elfy et de rast était drôlement bien gardé.
Elle se retourne vers crap et son chéri et leur dit

- Heu qui c'est qui y va annonçait notre arriver? J'ai pas envie de me faire taper moi...j'ai un handicap Elle sourit, et regarda son tout petit ventre

Regrettée Messages : 3 Date d'inscription : 14/07/2008

Crapaudine marchait avec plaisir sous le soleil tenant sa fille par la main, elles étaient toutes deux ravies de sortir un peu du village.
La petite troupe arrivèrent en vue de la maison et ils restèrent ébahi par la beauté des lieux. Ils entrèrent dans ce qui semblait être la cabane du gardien et restèrent indécis quand au bien fondé de le déranger.

- Heu qui c'est qui y va annonçer notre arrivée ? J'ai pas envie de me faire taper moi...j'ai un handicap

Crapaudine regarda ces petits bras et ceux du gardien et se tourna vers Traps.

-Euh... c'est à un homme d'affronter cette montagne euh...gardien.

Elle lui fit signe de la tête et un grand sourire pour l'encourager.

Gens de maison Messages : 8 Date d'inscription : 09/07/2008

Le garde fut réveillé dans sa sieste par deux jeunes femmes charmantes.

Che ? Oh, buongiorno piccola mia.
Come va ?

Il se leva avec le trousseau de clés et leur laissa l'accès. D'un geste, il leur fit comprendre qu'elles pouvaient entrer.

Benvenuto

Malgré sa carrure imposante, il était tout de même sympathique, surtout avec les invitées.

Regretté Messages : 1 Date d'inscription : 11/07/2008

Jgo était enfin arrivé chez son affreuse et son fillot. Il avait très peu de temps en ce moment et il n'avait jusqu'ici pas prit le temps de passer les saluer ce qu'il regrettait. Encore moins d'un mois et il serait vraiment disponible pour retrouver tous ces amis.
Il arriva en face d'une cabanne ou tronait debout un géant. Il était si grand que sa tête dépassait le haut de la petite porte.
Jgo malgré son corps de rêve et sa carure d'athlète ne pesait pas le poids, il tenta néanmoins une approche sympatique, cet homme là valait mieux le compter parmis ses amis.

Hey bien le bonjour messire!
Je suis Jgo l'affreux de mon affreuse, enfin un ami d'Elfy et aussi le parrain de Rast.
En fait ça serait pour rentrer, parrait qu'il y a à boire chez eux et j'ai un peu le gosier sec. D'ailleurs, je vois que vous êtes un peu mal dans votre petite cabanne je pourrai peut être vous négocier une bouteille ou un ch'ti canon pour vous aider à passer le temps que vous devez trouver long.
Oups! Je parle, je parle, mais je peux entrer s'il vous plait messire?

Il lui fit un large sourire en attendant sa réaction, c'est que l'homme n'avait pas encore eu le temps de sortir le moindre mot...

Gens de maison Messages : 8 Date d'inscription : 09/07/2008

Le garde vit arriver un homme, plutôt sympathique, et il lui répondit avec autant d'aise

Ciao Signore.

Il ne comprenait pas grand chose, mais globalement, comme les autres il voulait entrer.
Hop, il attrape le trousseau de clé et le laisse entrer.

Nata arriva après une longue route devant la demeure de ses amis.

Un grand barbu sorti en se penchant d'une cabane et s'approcha d'elle.
Elle resta bouche bée devant ce géant mais se ressaisi vite, il n'y avait aucune méchanceté dans son regard. Elle regarda quand même furtivement la main de l'homme puis la sienne. Ah bah, oui, elle pourrait mettre ses deux mains dedans sans soucis, wouahou! quelle paluche!

Bonjour Messire, pourriez vous m'ouvrir s'il vous pait, je suis Natafael. Je viens d'Aurillac afin de rendre visite à mes amis.

Elle regarda l'homme et lui sourit.

Gens de maison Messages : 8 Date d'inscription : 09/07/2008

Le garde était entrain de manger lorsque la femme arriva. Il se vouta et son imposant stature ne se redressa que face à elle.
Il avait bien la carrure d'un bûcheron, mais surtout le cœur d'un enfant.

Il s'approcha et l'accompagna jusqu'à la grille qu'il ouvrit :

Bion-veu-nuuuuuue Na-te-fé-el

Il savait très bien qu'elle aurait du mal à le comprendre, mais il aimait essayer. Il lui indiqua ensuite le chemin de l'entrée.

Sujet: Re: La cabane du garde Mer 20 Oct 2010 - 12:44

A pas mesurés, impressionnée en réalité, Aphykit se présenta devant la grille de la propriété. Elle y était certes déjà entrée, mais pas de manière aussi... officielle dirons-nous. Venir ici, c'était pour elle chargé de sens, surtout cette fois.
Elle poussa le portail en bois, son regard qui avait déjà évalué les lieux stratégiques pour se cacher, se faisait plus doux cette fois. Elle regardait le parc, d'un oeil nouveau, doux, d'ailleurs, ça faisait quelques temps déjà que la douceur l'envahissait... non qu'elle se ramollisse, il ne faut pas exagérer, mais elle était détendue, son esprit était reposé, elle laissait de côté sa réserve...

La Brune Gasconne se demandait si elle était attendue, qui viendrait l'accueillir...
Sourire mutin accroché aux lèvres, elle pénétra dans le parc... et le naturel revint au galop, elle s'annonça d'une voix forte !

Ohé, ya quelqu'un ? C'est moi Aphykit. J'ai été conviée à venir par le Bourgmestre !

Elle se planta au milieu de parc et attendit.

Sujet: Re: La cabane du garde Mer 20 Oct 2010 - 18:35

Bonne sieste... Peut être trop bonne d'ailleurs. Le garde ne vit pas passer la visiteuse !
C'était bien la première fois, mais quelqu'un avait réussi à entrer sans avoir à se présenter.

Mais le réveil arriva bien vite : une voix forte le sortit de sa torpeur, et c'est bougon qu'il se leva.
Eh ! Scusate giovana signora !

Elle ne l'avait apparemment pas vu... Curieux pourtant, vu le gabarit de l'homme !
L'ontré... est... an...ter...dite !
Qui vous invite ?

Le maître n'ayant pas prévenu d'une arrivée, j'avais de sérieux doute quand à la demoiselle.
D'autant que sa manière de se tenir n'était pas pour me rassurer quant à ses idées...

Sujet: Re: La cabane du garde Mer 20 Oct 2010 - 19:03

Ebranlée dans sa sérénité, Aphykit entendit une grosse voix, pas vraiment celle qu'elle attendait, et surtout un bien curieux dialecte qu'elle ne comprenait quoi. Elle grimaça, pourtant, elle était bien certaine de ne pas s'être trompée d'endroit.
Elle se retourna rapidement, prête à prendre la tangente, si l'homme se montrait menaçant. Elle en arrivait à se demander, si cette invitation n'avait pas pour but de la faire disparaître de la surface de la terre. Et si c'était un piège. La Brunette posa machinalement la main sur la garde de son épée, prête à bondir sur l'imposant garde, s'il tentait quelque manoeuvre pour l'occire.

Puis des paroles, compréhensibles, enfin presque, lui parvinrent aux oreilles, elles n'étaient toutefois guère encourageantes.

Ben, j'vous l'ai dit. J'suis Aphykit, j'connais le Bourgmestre, m'a invitée à venir ici... Il ne vous a pas prévenu ?
Vous seriez bien aimable de le prévenir que je suis là !

Sachant son sourire charmant parfois, elle en gratifia l'énorme et impressionnant garde, mais la sauvageonne restait malgré tout aux aguets. Une vie sur les routes, ça laisse des séquelles.

Sujet: Re: La cabane du garde Mer 20 Oct 2010 - 19:49

Se grattant le menton, signe de contrariété, le gros et grand gaillard marmonna :

Aphykit... Si...
Laissez vôtre é-péééee. Je préviens Signore...

Laissant la jeune femme seule, bien qu'intrigante, il s'en alla en direction de la maison, sortir le maire de son monticule de paperasse administrative...

Sujet: Re: La cabane du garde Mer 20 Oct 2010 - 20:00

Prévenu par Giuseppe, je dus quitter le travail en cours -pour le peu que j'assurais encore- et prit le chemin de l'entrée.
Aphykit trônait dehors, face au porche du parc. Je m'approchais pour la rejoindre.
Je l'accueillis d'un sourire, ouvrant les bras :

Sois la bienvenue, Aphy.
Tu es ici chez toi !

Sujet: Re: La cabane du garde Mer 20 Oct 2010 - 22:42

Enfin, au loin le Brunette vit se dessiner la silhouette tant espérée, Rastero venait lui-même l'accueillir, elle en était flattée et heureuse. Ses yeux devaient pétiller, elle ne parvenait pas à contenir sa joie, elle dansait d'un pied sur l'autre et avait une folle envie d'aller se jeter dans les bras protecteurs. Curieuse idée, ça encore... depuis quand voulait-elle des bras protecteurs.

Alors qu'elle secouait la tête en signe de dénégation, elle l'entendit la saluer. Et ce tutoiement... cette familiarité, son coeur fit un bond dans sa poitrine. Elle vint se mettre à l'abri des bras ouverts et lui murmura :

Je suis ravie d'être là. Merci de m'accueillir chez toi.

Tête posée contre son torse, elle était bien, tout simplement, un soupir de contentement s'échappa de ses lèvres. Elle ferma les yeux pour profiter de l'instant.

Sujet: Re: La cabane du garde Jeu 21 Oct 2010 - 18:15

Bras entourés autour de la belle brune, je profitais de ce contact si longtemps attendu...
Ces mots me firent frémir : j'avais si longtemps pensé qu'il m'était impossible de pouvoir les entendre, de les accepter sans peur ni tristesse...

Viens Aphy, rentrons au chaud.

L'envie de partager un moment privilégier avec elle me ravissait.
J'avais dans l'idée de lui faire visiter la maison, le domaine, d'entamer quelque chose de plus entier, plus sérieux.
Loin des jeux et des provocations passées, c'était avec réel plaisir et un entrain tout retrouvé que je m'attachais à la faire sourire, rougir, rire...

Suis-moi, nous allons discuter un moment...

Sujet: Re: La cabane du garde Jeu 21 Oct 2010 - 22:25

Se predre dans ses bras, sentir le contact s'établir entre eux alors que la muraille se fissurait de toutes parts, Aphykit n'aurait pas imaginé que tout cela aurait pu être si simple. Ses appréhensions, ses doutes, ses peurs qui la paralysaient depuis si longtemps, tout s'effaçait sitôt qu'elle était près de Rastero.
Dans ses bras, elle se sentait vivante, épanouie... comme s'il avait en lui le pouvoir d'effacer tout ce qui entravait l'expression des moindres sentiments de la Brunette.

La vie, Sa Vie, lui paraissait simple tout d'un coup, légère, fluide, elle avait envie d'en être actrice et non simple spectatrice déshumanisée.

Oui, entrons, l'air est frais ce soir.

Et puis, comme un écho à ses pensées tumultueuses, quelques mots... une invitation toute simple, naturelle, celle de discuter, d'apprendre à se connaître, à découvrir ce qu'ils étaient tous deux, au-delà des apparences.
La sauvageonne, baluchon sur l'épaule, lui emboîta le pas, prête à se laisser guider. Un simple sourire, un petit signe de tête et une main glissée dans celle du charmant bourgmestre fut la seule réponse qu'elle parvint à fournir.

Sujet: Re: La cabane du garde Sam 23 Oct 2010 - 1:21

Je pris sa main, l'entraînais déjà vers l'entrée, et je pensais alors que la découverte de la maison risquerait peut être d'effrayer le jeune femme pas si habituée que ça à telle demeure...
Dormir à la belle étoile, ou dans un campement de fortune, ça n'est pas vraiment la vie de château.
Et j'espérais par dessus tout ne pas l'effrayer, ne pas la faire fuir...

Je la guidais donc jusqu'au perron.

Sujet: Re: La cabane du garde Sam 20 Nov 2010 - 23:16

Il lui avait fallut un peu de temps avant de se décider à le revoir. Quelques temps de réflexion, pour encaisser la nouvelle, s'assurer qu'elle tenait la route et attiser la curiosité sur son passé... Il avait dit qu'il l'attendrait et elle espérait bien qu'il serait la.

Elle observe les lieux au dela du porche et appelle l'homme qui se trouve non loin.

Eh oh! Je cherche Rastero? Est-ce qu'il est ici?